Témoin
J'ai été témoin d'une agression. Ben faites pas cette tête. Ca arrive.
Il s'avère qu'un ami à moi que je connais* s'est fait agressé par un gars que je connais mais qui n'est pas du tout un ami à moi (bien que je le connaisse). L'ami que je connais, par contre, ne connaît pas la connaissance qui n'est pas mon ami.
Donc embrouille, tout ça, et mon ami se retrouve le crâne ouvert (ou) rouge de sang. Le mien reste froid, mes connaissances** me permettant, d'un seul coup d'oeil, de reconnaître la gravité d'une blessure.
La police intervient rapidement (tout est relatif, mais c'est fou comme on ne voit pas le temps passer quand on s'amuse).
On lui demande ce qu'il s'est passé. Il explique la situation, informant au passage que j'étais témoin de la scène et que je connaissais le coupable. Hop, direction le commissariat pour porter plainte.
J'ouvre une parenthèse*** pour raconter très rapidement comment s'est passé le dépôt de plainte de mon ami car, même si ça n'a pas trop d'intérêt car il n'est pas très intéressant et que si vous êtes là, c'est quand même pour lire MES péripéties, un élément d'une absurdité cocasse y est présent.
On demande à mon ami contre qui il porte plainte, s'il connaît l'auteur de son agression.
"Ben, moi je le connais pas, mais mon ami que je connais et qui est témoin de la scène de mon agression, le connaît, mais c'est pas pour ça que c'est son ami par contre. Il peut vous donner son patronyme et son nom mais sinan moi je ne sais pas qui c'est" (c'est fou ce qu'on peut être confus quand on se fait taper sur la tête)
"Ah bah monsieur, va falloir porter plainte contre X alors, vu que vous ne connaissez pas son identité." (c'est fou ce qu'on peut être con quand on est policier)
Fin de la parenthèse. Ouh ouh ouh, très drôle tout ça.
On m'auditionne donc pour mon témoignage. Le policier s'installe derrière son antique machine à écrire, s'échauffe les deux index et se prépare à taper (sur la machine évidemment, qui aurait d'ailleurs dû s'appeler une machine à taper mais je m'égare):
"Dites nous ce que vous avez vu"
"Ecoutez, ce n'est peut-être pas nécessaire, je connais le nom de l'agresseur"
"Monsieur, répondez à la question"
"C'est pas plus simple si je vous dis qui est l'agresseur?"
"Monsieur, on ne vous dit pas comment faire votre travail, ne nous dites pas comment faire le notre. Répondez à la question"
"Bon, euh, ben, j'ai vu un homme..."
"... de sexe masculin?"
"Non, non, de sexe féminin" (je ne sais pas, j'adore faire de l'humour quand on me pose une question con)
"Très bien, un homme de sexe féminin..." se mit il à tapoter de ses deux index boudinés (enfin l'index droit se contente d'appuyer sur la barre d'espace)
Je reste bouche bée pendant 10 bonnes minutes, le temps qu'il finisse de taper.
"Ensuite?"
"L'homme s'est dirigé vers mon ami, une bouteille de bière à la main, lui demandant une cigarette. Mon ami, ne fumant plus****, lui répondit courtoisement qu'il n'en avait pas. L'homme, qui avait l'air particulièrement éméché, insista et essaya de lui fouiller les poches. Mon ami recula. C'est à ce moment, que l'homme lui frappa le crâne avec sa bouteille et prit la fuite."
Une heure plus tard.
"et... prit... la... fuite... Ayez! J'ai fini! Je vous relis votre déposition: (je vous la lis avec les fautes tant qu'à faire)
- J'ai vu un homme de sex féminin l'homme ses dirigé ver mon ami uen bouteille de biere pas fraiche a la main de marque heineken tres certainement au dire des fragment que mes collegue on retirer, la bouteille provenant certainement d'un pack de 6 acheté dans une epicerie du quartier bien connu des services pour ses prix prohibitifs. Et lui demande "une dent et une cigarette mon ami". Ne fumant plus, lui, répondit: "courtoisement!' Qui n'en avait pas? L'homme qui avait l'air parti, revient complétement ébouriffé, insista pour lui fouiller les poches. Mon ami l'encula. C'est à ce moment que l'homme lui frappa le crane avec ça bouteille et prit la fuite."
Grâce à ma déposition mon ami reçut une peine de 6 mois ferme.
* Vous devez avoir compris l'intérêt de cette répétition si vous avez lu l'excellent, je dis bien l'excellent, article excellentissime publié plus tôt :"Répétitions et autres redondances". Excellent. J'en rigole encore.
** Si ce n'est pas déjà fait, lire le génialissime article "Sitcom" ainsi que le non moins incroyable article "Sauvetage"
*** Cette expression est déjà expliqué dans l'incroyable récit intitulé "L'urologue" ligne 26
**** Car il avait lu mon sublimissime article "J'arrête!"
Il s'avère qu'un ami à moi que je connais* s'est fait agressé par un gars que je connais mais qui n'est pas du tout un ami à moi (bien que je le connaisse). L'ami que je connais, par contre, ne connaît pas la connaissance qui n'est pas mon ami.
Donc embrouille, tout ça, et mon ami se retrouve le crâne ouvert (ou) rouge de sang. Le mien reste froid, mes connaissances** me permettant, d'un seul coup d'oeil, de reconnaître la gravité d'une blessure.
La police intervient rapidement (tout est relatif, mais c'est fou comme on ne voit pas le temps passer quand on s'amuse).
On lui demande ce qu'il s'est passé. Il explique la situation, informant au passage que j'étais témoin de la scène et que je connaissais le coupable. Hop, direction le commissariat pour porter plainte.
J'ouvre une parenthèse*** pour raconter très rapidement comment s'est passé le dépôt de plainte de mon ami car, même si ça n'a pas trop d'intérêt car il n'est pas très intéressant et que si vous êtes là, c'est quand même pour lire MES péripéties, un élément d'une absurdité cocasse y est présent.
On demande à mon ami contre qui il porte plainte, s'il connaît l'auteur de son agression.
"Ben, moi je le connais pas, mais mon ami que je connais et qui est témoin de la scène de mon agression, le connaît, mais c'est pas pour ça que c'est son ami par contre. Il peut vous donner son patronyme et son nom mais sinan moi je ne sais pas qui c'est" (c'est fou ce qu'on peut être confus quand on se fait taper sur la tête)
"Ah bah monsieur, va falloir porter plainte contre X alors, vu que vous ne connaissez pas son identité." (c'est fou ce qu'on peut être con quand on est policier)
Fin de la parenthèse. Ouh ouh ouh, très drôle tout ça.
On m'auditionne donc pour mon témoignage. Le policier s'installe derrière son antique machine à écrire, s'échauffe les deux index et se prépare à taper (sur la machine évidemment, qui aurait d'ailleurs dû s'appeler une machine à taper mais je m'égare):
"Dites nous ce que vous avez vu"
"Ecoutez, ce n'est peut-être pas nécessaire, je connais le nom de l'agresseur"
"Monsieur, répondez à la question"
"C'est pas plus simple si je vous dis qui est l'agresseur?"
"Monsieur, on ne vous dit pas comment faire votre travail, ne nous dites pas comment faire le notre. Répondez à la question"
"Bon, euh, ben, j'ai vu un homme..."
"... de sexe masculin?"
"Non, non, de sexe féminin" (je ne sais pas, j'adore faire de l'humour quand on me pose une question con)
"Très bien, un homme de sexe féminin..." se mit il à tapoter de ses deux index boudinés (enfin l'index droit se contente d'appuyer sur la barre d'espace)
Je reste bouche bée pendant 10 bonnes minutes, le temps qu'il finisse de taper.
"Ensuite?"
"L'homme s'est dirigé vers mon ami, une bouteille de bière à la main, lui demandant une cigarette. Mon ami, ne fumant plus****, lui répondit courtoisement qu'il n'en avait pas. L'homme, qui avait l'air particulièrement éméché, insista et essaya de lui fouiller les poches. Mon ami recula. C'est à ce moment, que l'homme lui frappa le crâne avec sa bouteille et prit la fuite."
Une heure plus tard.
"et... prit... la... fuite... Ayez! J'ai fini! Je vous relis votre déposition: (je vous la lis avec les fautes tant qu'à faire)
- J'ai vu un homme de sex féminin l'homme ses dirigé ver mon ami uen bouteille de biere pas fraiche a la main de marque heineken tres certainement au dire des fragment que mes collegue on retirer, la bouteille provenant certainement d'un pack de 6 acheté dans une epicerie du quartier bien connu des services pour ses prix prohibitifs. Et lui demande "une dent et une cigarette mon ami". Ne fumant plus, lui, répondit: "courtoisement!' Qui n'en avait pas? L'homme qui avait l'air parti, revient complétement ébouriffé, insista pour lui fouiller les poches. Mon ami l'encula. C'est à ce moment que l'homme lui frappa le crane avec ça bouteille et prit la fuite."
Grâce à ma déposition mon ami reçut une peine de 6 mois ferme.
* Vous devez avoir compris l'intérêt de cette répétition si vous avez lu l'excellent, je dis bien l'excellent, article excellentissime publié plus tôt :"Répétitions et autres redondances". Excellent. J'en rigole encore.
** Si ce n'est pas déjà fait, lire le génialissime article "Sitcom" ainsi que le non moins incroyable article "Sauvetage"
*** Cette expression est déjà expliqué dans l'incroyable récit intitulé "L'urologue" ligne 26
**** Car il avait lu mon sublimissime article "J'arrête!"